La première grande catégorie est celle des peintures à base d’eau. Elles sont aujourd’hui les plus courantes parmi les solutions écologiques et peuvent être utilisées dans la majorité des projets résidentiels. Elles contiennent peu de solvants, ont une faible odeur et offrent une application rapide et simple. Les marques comme Farrow & Ball, Little Greene ou Caparol ont développé des gammes certifiées à faible émission de COV, alliant performance, esthétique et durabilité.

En deuxième lieu, les peintures naturelles séduisent les clients à la recherche de produits composés uniquement d’ingrédients d’origine végétale ou minérale. Elles utilisent des liants comme la chaux, l’argile, la caséine ou des huiles végétales (comme l’huile de lin). Ces peintures sont particulièrement adaptées aux murs anciens, respirants ou en matériaux naturels. Elles régulent l’humidité, préviennent l’apparition de moisissures, et ne dégagent aucun polluant. Certaines peuvent toutefois être plus complexes à appliquer, demandant une préparation spécifique ou des temps de séchage plus longs. Parmi les marques reconnues, on retrouve Kreidezeit, Auro ou Biofa.

Enfin, les peintures minérales à base de silicate de potassium occupent une place de choix pour les façades ou les pièces humides. Ces produits, utilisés depuis des siècles en Europe centrale, sont extrêmement durables, résistants aux UV, microporeux et totalement inertes. Ils ne s’écaillent pas avec le temps et empêchent le développement de moisissures. En revanche, ils nécessitent un support minéral (comme le plâtre, la chaux ou le béton) et une pose professionnelle. Des fabricants comme KEIM, Sto ou Beeck proposent des gammes très performantes dans ce domaine.